Le bike polo, vous connaissez ? SCC a assisté à un petit
entraînement du côté de chez Strasbourg Bike Polo. Découverte.
Bike polo ? Un vélo, une balle, un maillet, et vous y êtes. En
fait c’est un peu plus subtil que ça… Le vélo d’abord : un single speed, avec un cintre plat (pardon, un
guidon plat), raccourci en longueur, et avec une seule poignée de frein, un double
frein en l’occurrence, qui actionne le frein avant et arrière en même temps. Forcément,
pendant que vous tenez le guidon d’une main, votre seconde main tient le
maillet…
Au bike polo, la monture est généralement fabriquée avec amour et
passion, dans la logique « do it yourself ». Le côté artisanal de A à
Z est clairement revendiqué, une marque de fabrique même. Dans la communauté
pignon fixe, on peut à la louche distinguer deux grandes chapelles : le
chapelle « routards » (émanation de l’univers coursiers) et la
chapelle « bike polo ». Au bike polo, le fixie neuf et rutilant acheté
tout fait est donc à bannir, pas du tout dans l’esprit. A force de jouer, et
pour évoluer, le joueur de bike polo aura à cœur de progressivement adapter sa
monture sur mesure, qui peut être à la base un simple VTT sorti de la cave ou
déniché dans une bourse à vélos.
Après tout est permis : accessoires,
couleurs, etc.
La recherche de performance ok donc, mais ans l’optique du jeu. Car le bike polo est bien un sport, ludique,
mais assez physique quand même. Qualités requises : dextérité, précision,
sens de l’équilibre, anticipation...et goût prononcé pour le contact.
Au centre toujours, l’état d’esprit. « Le bike polo, c’est
d’abord une ambiance, sans se prendre au sérieux » nous
explique Julien, trésorier de l’association et joueur de l’équipe « Les
Doddele », les petits cons en Alsacien (+ une dose d’autodérision donc).
L’association Strasbourg Bike Polo compte à ce jour une quinzaine de
membres actifs. Les entraînements ont lieu alternativement à Lingolsheim et au
Wacken, sur des terrains hélas non adaptés et non spécifiquement dédiés à ce sport,
qui souvent en plus sont à partager avec des équipes de street hockey. CUS si
tu m’entends…
L’équipe des Doddele participe régulièrement à des tournois
internationaux, récemment à Bâle, Karlsruhe, Annecy, Lyon ou Turin. Un projet
de structuration d’une ligue de l’Est est même en cours avec Nancy.
L’association recherche des joueurs pour venir renforcer ses
rangs. Le budget de départ n’est pas énorme : un vélo à adapter en single
speed (comptez environ 100 €), un maillet (l’association en propose qui sont
fabriqués à la main pour 20 €), quelques accessoires de protection (au minimum un
casque, sinon des coudières ou genouillères), et le tour est joué. Ne reste
plus qu’à se faire plaisir.
Perso je dois avouer que c’est très tentant, les sensations ont l’air
vraiment sympas. Si vous voulez essayer, n’hésitez pas à prendre contact avec l’association dont voici les coordonnées :
Strasbourg Cycle Chic - Le vélo vous va bien
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